Cette année encore, David et son frère Laurent (intervenant en sa qualité de microentrepreneur) ont réalisé la partie botanique de certaines études d'impacts confiées à Ecodiv par la société Calidris. La période de terrain a été très dense du printemps à l'automne, en raison du nombre de passages à effectuer sur un même site ! Au menu, les communes de Montcuq (oui, le célèbre village du Lot !), Quillan, Port-la-Nouvelle, Narbonne, Boucoiran, Lespignan, Saint-Jean-du-Pin, Prévenchères et même Saint-Paul-de-Tartas dans la Haute-Loire.
Si la plupart des projets sont photovoltaïques, celui de Port-la-Nouvelle s'inscrit dans l'extension du port autonome, projet des années 1970 remis au goût du jour. Espérons que ces inventaires seront pris en compte le mieux possible dans le cadre de la fameuse démarche ERC : « éviter, réduire, compenser » ! Car ce sont des milieux souvent très riches que nous avons prospectés, avec de nombreuses espèces patrimoniales. Les citoyens pourront accéder à ces données lors des enquêtes publiques, afin d'exprimer leur sentiment.
Après l'animation « Moustique tigre », les enfants profitent ce matin du lundi 10 mai d'une balade nature avec David au départ de l'école. En cette période où le « local » devient encore plus d'actualité, quoi de mieux en effet que de découvrir la nature que l'on a chez soi, et que l'on ne connaît souvent pas ? Et même quand on vit dans un village au cœur de l'agriculture intensive du Lauragais, il y a beaucoup de choses à découvrir ! Une friche couverte de « messicoles » colorées, ces plantes des moissons, a notamment fait sensation.
Jeudi 14 et lundi 18 janvier, Bénédicte Roux, Laurent Richin, Jean Muratet et David Richin ont inspecté et replacé les 29 nichoirs à mésanges qui avaient été installés il y a désormais 4 ans, afin de lutter de façon écologique contre la Processionnaire du pin : des études ont en effet montré que les mésanges figurent parmi les seuls oiseaux à s'y attaquer, et elles ont un appétit d'ogre, car elles peuvent faire 2 nichées par an, contenant chacune jusqu'à 10 œufs ! D'où un ballet incessant pour nourrir les petits, les adultes allant même piocher dans les cocons...
L'installation, qui avait été réalisée en impliquant les enfants de l'école Airoux-Montferrand, concernait aussi des pièges à phéromones, lesquels ciblent les papillons adultes. Ces derniers ont toutefois été enlevés : si un premier examen avait révélé une certaine efficacité, les poches plastique censées retenir les adultes se sont déchirées au fil du temps, ne résistant pas notamment aux fréquentes rafales de vent. Ce n'est pas très satisfaisant ! Dans l'attente d'une amélioration du procédé (poches en jute ?), les boîtiers resteront stockés.
Quant aux nichoirs, le dispositif d'accroche par fil de fer, bien que très solide, s'est avéré (comme prévu) trop rigide, et les troncs grossissant une forte contrainte s'est exercée sur l'écorce et les nichoirs (qui sont toutefois pour la grande majorité en très bon état). Vous pourrez donc « admirer » un nouveau dispositif bien plus souple, à base de chambres à air de vélo périmées : merci à l'Intersport de Castelnaudary ! Les nichoirs ont été ouverts et nettoyés conformément aux recommandations. Il en est ressorti que tous ont été occupés, par des Mésanges bleue et charbonnière, mais aussi des Sittelles (on reconnaît ces dernières à leurs travaux de maçonnerie). Elles ne devraient pas tarder à prospecter pour les réinvestir !
Top départ ce lundi 11 janvier pour réhabiliter le sentier du « point 700 », dégradé par de nombreux passages motorisés... Après l'étude l'an passé, à nous la phase de terrain ! Pendant 4 jours, nous ne chômons pas, parfois dans des conditions météo difficiles : la bise est dantesque au point 700, et il se met même à neiger !
Le premier jour consiste à débiter en fagots les nombreux branchages issus d'un ancien verger au cœur du village, ainsi que d'une coupe de Chênes verts sur la piste conduisant au point 700. Fagots complétés par de nombreux blocs transportés ou pris sur place, le tout ayant vocation à effacer le mieux possible les multiples divagations du sentier, désormais très raviné... Des renvois d'eau sont taillés dans le roc, des marches recréées à partir de (lourdes) traverses de chemins de fer... Un ensemble de cairns matérialise même la station de Minuartie à contourner pour les randonneurs. Le balisage est refait.
Quelques techniciens de Carcassonne Agglo et du Département épaulent Christine (animatrice du site pour Carca Agglo) et l'équipe d'Ecodiv. Merci à Laurent et Enrico, qui abattent un travail considérable ! La pose des barrières en aval et en amont couronne le tout : a priori, les motocross n'ont qu'à bien se tenir ! Les panneaux d'information seront installés dès validation du contenu.
Commencée en novembre 2020, l'étude vise à confirmer la présence de ce petit Mustélidé introduit (souvent échappé d'élevages pour la fourrure) sur le site, à commencer par le linéaire de la Vernassonne. En effet, un noyau de population très dynamique se développe sur la Montagne noire depuis le début des années 2000.

Des pièges à traces et photographiques ont été disposés pour l'occasion : le Vison d'Amérique est bien présent. D'autres espèces ont pu être mises en évidence, parmi lesquelles la Genette, la Martre et surtout... la Loutre, qui confirme ainsi son début de reconquête amorcé sur le Lampy !