Programme « Zones humides de la Montagne noire », troisième année !

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Mené en partenariat avec la chambre d'agriculture, financé par l'agence de l'eau RMC et le Département de l'Aude, le programme accueille pour cette deuxième année 2 nouvelles exploitations, à Saissac et  Fontiers-Cabardès. La quantité et la diversité des zones humides varient selon les exploitations, avec leur cortège d'espèces animales protégées, de plantes patrimoniales ou d'habitats d'intérêt communautaire (européen).


Restauration de la tourbière des Moussels 2023

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Dans le cadre du programme « Zones humides de la Montagne noire », mené en partenariat avec la chambre d'agriculture, financé par l'agence de l'eau RMC et le Département de l'Aude, Ecodiv a signé une convention de partenariat avec le Gaec Lassalle, propriétaire de la tourbière des Moussels aux Martys, dans l’objectif de favoriser et de maintenir ce patrimoine naturel d'exception en bon état de fonctionnement écologique, et d’y favoriser (ou faciliter) les usages compatibles. Durant l'automne 2023, un hectare de tourbière a ainsi été restauré. La réalisation du chantier a notamment nécessité :
1. Le balisage avec de la rubalise et de la bombe fluorescente, afin de délimiter les secteurs de moindre portance et les limites du secteur à gérer ;
2. L’utilisation d’une minipelle de 1,7 tonne munie d’un broyeur et d’un godet Fleco, aussi nommé « Multi-ripper » pour dessoucher les saules ;
3. L’utilisation d’un broyeur de branches (maximum 15 cm de diamètre) ;
4. L’utilisation d’un chargeur frontal à chenilles pour évacuer les copeaux de bois ;
5. La mise à disposition d’un tracteur équipé d’un treuil forestier de 10 tonnes, pour le dessouchage des gros saules ;
6. La mise à disposition d’une grosse pelle mécanique (15 t), afin de faciliter l’enlèvement et le stockage en dehors de la zone humide des souches et grosses branches ;
7. L’utilisation de 2 tronçonneuses et de leur équipement de sécurité (gants, casques, pantalons et chaussures de sécurité) et de scies et sécateurs manuels.

Dossier complet en lien pdf


Les continuités écologiques de la Berre

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Ecodiv est sollicitée par la Fédération départementale de pêche pour intervenir en sous-traitance, sur les aspects naturaliste et sensibilisation du public. En effet, le SMMAR (Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières) souhaite mener une réflexion sur les multiples obstacles (barrages, seuils, gués...) à l'écoulement de ce petit fleuve côtier, qui parcourt les Corbières entre Quintillan et Sigean : il se jette par un petit delta dans l'étang éponyme, juste au sud de la réserve africaine. Les poissons migrateurs sont fortement affectés par les obstacles que les humains ont créé sur les cours d'eau, dans le monde entier. Ici, l'Anguille, espèce en régression inquiétante, est la principale impactée. De plus, elle n'a aucune aptitude pour le saut, contrairement au Saumon ! Mais la restauration de la "continuité écologique" vise aussi des espèces de poissons plus "classiques", qui se retrouvent prisonniers de petits tronçons de cours d'eau. Pour autant, les retenues créées sont parfois la seule source d'eau qui perdure en été, la Berre connaissant des assecs de plus en plus fréquents en raison du changement climatique. Il ne faut pas oublier que le pourtour méditerranéen est le deuxième endroit au monde qui se réchauffe le plus vite, après l'Antarctique ! La situation est catastrophique pour les cours d'eau des Corbières. C'est dans ce contexte que Jean, Laurent et David commencent le projet, en analysant la biodiversité au niveau des principaux obstacles, et en relevant les "habitats d'intérêt communautaire", milieux naturels les plus emblématiques au niveau européen. Une magnifique cascade de tuf de plus de 5 mètres est ainsi observée sur le ruisseau de Fontjoncouse... sur un barrage ! Les photos prises serviront à l'expo prévue pour le grand public. En parallèle, une sortie "biodiversité" est organisée sur Portel (près de Notre-Dame des Oubiels) le 27 juin pour les élus du SMMAR, en même temps qu'une pêche électrique menée par la Fédération, laquelle permet de montrer une belle quantité d'Anguilles.



Expertise « chauves-souris » sur les ouvrages d'art du Département, 4e année

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Ecodiv est une nouvelle fois missionnée par le Département dans le cadre d'une assistance à maîtrise d'ouvrage, lors des opérations de réparation et d'entretien de ses ponts : Ecodiv a ainsi réalisé un diagnostic écologique de 12 ponts dont les travaux étaient programmés pour l’année 2023. En fonction des résultats et de la période de travaux programmés, l’association a proposé des mesures pour maintenir certaines cavités, et s’est proposée pour accompagner au cas par cas les entreprises en fonction des contraintes techniques et chiroptérologiques mises en évidence.


Finalisation de l'ABC d'Alzonne

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Voilà un gros travail d'achevé ! Dans le cadre de l'appel à projets 2021 "atlas de la biodiversité communale" mené par l'OFB, Nous avons été sollicités par la mairie d'Alzonne pour réaliser les inventaires, et notre amie Laurie Beaufils de Herba Venti pour la coordination et l'essentiel des animations. La mairie souhaitait prendre en compte la biodiversité dans l'élaboration de son nouveau PLU : une excellente initiative ! 
La botanique, l'herpétologie et les chauves-souris ont été ciblées pour rentrer dans les budgets, et nous avons été retenus. La biodiversité de la commune a tenu ses promesses : Alzonne est en effet située à l'interface des climats océanique et méditerranéen, de la plaine cultivée du Fresquel et des garrigues calcaires du piémont de la Montagne noire, tout en recelant quelques "lentilles" acides, des rivières, plans d'eau et zones humides... Un rapport synthétisant les principaux enjeux a été réalisé et présenté aux élus, qui ont été étonnés (et fiers) d'une telle richesse ! Par exemple, 10 espèces de Reptiles (dont le Lézard ocellé, le Seps strié et la Vipère aspic) et 9 d'Amphibiens (dont le Triton marbré), soit la quasi-totalité des espèces présentes dans ce secteur biogéographique, mais aussi 12 espèces de chauves-souris... et 912 taxons de plantes, soit 28 % de la flore audoise ! Pas moins de 67 taxons patrimoniaux ont été notés. La plaine des Sesquières et de la Bitarelle, identifiée par l'Atlas de la flore patrimoniale de l'Aude comme un des "10 hotspots" du département, abrite notamment la Crapaudine de Peyre, endémique de ce seul secteur mais extrêmement menacée par les aménagements réalisés et à venir, notamment photovoltaïques. 
Suite à notre rapport, le lieu n'a pas été mise en "zone d'accélération pour les énergies renouvelables", un motif de satisfaction !



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